Et j'ai vu un ange descendre du ciel avec la clé de l'abîme et une grande chaîne dans la main. Il a tenu le dragon, l'antique serpent qui est le diable et le Satan, et il l'a enchaîné pour mille ans. Il l'a jeté dans l'abîme, et il a fermé et scellé par dessus, qu'il n'égare plus les nations, jusqu'à la fin des mille ans." (Apocalypse,XX, 1-3.)

 

Les images du Demon  dans nos sanctuaires chrétiens   ! et non le diable des contes

sablière sain yvres

sablière sain yvres

L' image chrétienne de ces diables a remplacé l'ancien serpent celtique (AN AEZROUANT. Le nom en vieux breton du DEMON ,le Serpent  Huant. Arc'houere en breton moderne) dans les légendes locales .

Sablières de notre église saint Yves sur la Place du Hüelgoat , en haut de la porte dans la tradition, dite de l' entrée des femmes, coté  bois et ses grottes ( les fers à cheval symblole de l'Eternité et deux têtes de diable elles sont que la représentation du Demon" qu' on appelle ici dans les Monts d'Arrée  des Teuss " au XVI siècle du mythe du cheval androcèphale  psychopompe des statères des Osismes du Hüelgoat.

  Les Dioscures


Saint Trémeur ou l’homme sans tête et Saint  Herbot.  Ernest du Laurens de la Barre Contes et légendes de Basse-Bretagne ( 1891)

Pourtant le diable, celui qu’on nomme chez nous le vieux Guillaume ,( Ar gwillou-koz est le surnom du loup garou et du Diable en breton)  non pas le lugubre Satan,( qui est le Démon) mais un diable comique, tendre et bon enfant ; donc, ce farceur de diable-là avait aussi juré de jouer un tour à Trémeur, parce que Trémeur, en se convertissant, lui en avait joué un autre. Satan voulait le rendre amoureux, naturellement, pour lui faire perdre la tête une seconde fois........


Ce bas-relief de la chapelle Notre Dame des Cieux peut représenter la scène d' une de ces légendes chrétiennes suivantes.

Et j'ai vu un ange descendre du ciel avec la clé de l'abîme et une grande chaîne dans la main. Il a tenu le dragon, l'antique serpent qui est le diable et le Satan, et il l'a enchaîné pour mille ans. Il l'a jeté dans l'abîme, et il a fermé et scellé par dessus, qu'il n'égare plus les nations, jusqu'à la fin des mille ans." (Apocalypse,XX, 1-3.)

Le Diable et l' Archange saint Michel de l'Apocalypse de Saint Jean?

La damnation à l'Enfer du feu du père de Sainte Barbe.

L'Archange Raphaël enchaînant le Démon Asmodée dans une grotte du livre de Tobie.

 

L'Archange Raphaël enchaînant le  dragon christianisé en diable de la légende locale de sainte Victoire qui avait aussi ses reliques dans cette chapelle .

A  gauche du retable en bas-relief arrondi , un ange marche  les pieds nus sur un rocher arrondi , le fond du décor est gris qui est la couleur  de la roche du Huelgoat ( on est bien dans une grotte.),il a une clé dans sa main droite, dans sa main gauche, il tient par une chaîne le damné nu cornu  barbu de couleur noir qui est assit  dans un lac de feu.

Ce diable est semblable au Dieu Pan archaïque cornu avec des oreilles et une queue de chat . Le feu  ici, symbolise l’enfer qui est un lac de feu éternel qui ne s’éteint pas( Marc 9 : 43 – 48 ) . Cette représentation chrétienne du diable d' Huelgoat est bien Cernunnos, Ban , le « Seigneur des Enfers  et du Menez Arez>>.

A  gauche du retable de la Chapelle  Notre Dame des Cieux  en bas-relief arrondi , un ange marche  les pieds nus sur un rocher arrondi , le fond du décor est gris qui est la couleur  de la roche du Huelgoat ( on est bien dans une grotte.),il a une clé dans sa main droite, dans sa main gauche, il tient par une chaîne le damné nu cornu  barbu de couleur noir qui est assit  dans un lac de feu.

Ce diable est semblable au Dieu Pan archaïque cornu avec des oreilles et une queue de chat . Le feu  ici, symbolise l’enfer qui est un lac de feu éternel qui ne s’éteint pas( Marc 9 : 43 – 48 ) . Cette représentation chrétienne du diable d' Huelgoat est bien Cernunnos, Ban , le « Seigneur des Enfers  et du Menez Arez>>.


Dans l' église saint Yves, l'une des statues d'un lutrin  représentait une déesse gallo-romaine érotique aux seins dénudées .Il s'était forgé des légendes de ce pays des pierres géantes sur les évocations religieuses comme celle du diable de sainte VICTOIRE et de l'archange saint Raphael   d'un bas relief de la chapelle Notre Dame des Cieux .L' image chrétienne du diable a remplacé ainsi le dragon celtique dans nos légendes locales  Je déduis que la figure de cette païenne dénudée pour les huelgoatains de cette époque était aussi l' effigie de  la pécheresse , la mythique géante  de la cuve du Gouffre.,Il y a eu plus  aucune référence à une géante dans la tradition orale locale et dans les écrits depuis le milieu du XIX iéme siècle. L' explication  vient sûrement  de la disparition du lutrin et ses statues emblématiques de l' église: par conséquence ,de l'extinction orale des légendes consacrées aux trois divinités géantes gréco-celtique du lutrin de l' église.


  1. Le Diable et saint Michel de l'Apocalypse de Saint Jean?  

La bête est vaincue, enchaînée en enfer pour mille ans :Apocalypse 20.2-10

Pour le Moyen Age occidental, saint Michel était aussi le psychopompe,comme le Mercure gallo-romain et l'hercule gaulois  chargé d'accompagner l'âme du défunt vers son destin, et de participer à son jugement.(Dans cette représentation, l'ange peut être Saint Michel et non Saint Pierre et sa clé du Paradis comme on le croit  aujourd'hui)

Le livre des révélations, également attribué à Jean expose la vision la plus saisissante du diable, et on y trouve l'unique récit d'un affrontement cosmique de la Bible (chapitre 12). Le démon y prend l'aspect du monstre le plus effrayant :«  Un autre signe parut encore dans le ciel; et voici, c'était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. » Apocalypse 12.3

Le récit se poursuit avec le combat entre le diable et ses démons d'une part et les anges commandés par Michel d'autre part. Chose unique dans le Nouveau Testament, concentrant par ailleurs son attention sur l'aspect tentateur du démon et son rôle de corrupteur de la nature humaine, le monstre de l'apocalypse est responsable des catastrophes naturelles, à l 'instar des déités pré-judaïques. La bête est vaincue, enchaînée en enfer pour mille ans :«  Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l'abîme, ferma et scella l'entrée au-dessus de lui, afin qu'il ne séduisît plus les nations, jusqu'à ce que les mille ans fusent accomplis. Après cela, il faut qu'il soit délié pour un peu de temps.[...]Quand les mille ans seront accomplis, Satan sera relâché de sa prison. Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre .Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » 

Apocalypse 20.2-10

http://fr.wikipedia.org/wiki/Diable

 Comme Moïse éleva le Serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la Vie Eternelle. » (3,14-15) phrase de Jésus adressé à Nicodème

Plusieurs représentations de Jean nous le montrent tenant à la main un calice d'où émerge la tête d'un serpent. C'est une allusion à un miracle qu'il aurait accompli pour prouver à Aristodème et aux Éphésiens la supériorité du christianisme sur le culte des idoles : sommé de boire une coupe de poison, il en avale le contenu d'un trait et n'en est absolument pas incommodé, tandis que les deux goûteurs désignés pour tester ce poison s'écroulent foudroyés en quelques secondes (ils seront ensuite ressuscités par le saint).

On attribue à l'apôtre Jean de nombreux autres miracles :

  • À son arrivée dans l'île de Patmos, il y avait un mage maléfique, nommé Kynopse, servi par de nombreux serviteurs démoniaques. Les prêtres du temple d'Apollon demandèrent à ce dernier de les débarrasser de Jean, qui commencait à faire des conversions. Jean, par la seule puissance de sa prière adressée à Jésus-Christ, réussit à chasser les serviteurs démoniaques du mage, démontrant que le pouvoir de ce dernier n'était qu'illusion, et à sa prière, la mer engloutit le mage et l'emporta, comme autrefois le Pharaon lancé à la poursuite de Moïse.
  • Lors d'une fête en dévotion à la déesse Artémis, que vénéraient les habitants d'Éphèse, Jean monta sur la colline où se trouvait une grande statue de la déesse et commença à haranguer la foule païenne. Celle-ci, furieuse, tenta de le lapider, mais toutes les pierres frappèrent la statue qui fut mise en pièces, puis les pierres se retournèrent contre ceux qui continuaient à les lancer. À la prière de Jean, la terre trembla et engloutit les plus vindicatifs, mais après que la foule eut supplié Jean et fait appel à sa miséricorde, ils ressortirent tous des antres de la terre, vénérant le saint et demandant le baptême.
  • Jean fut arrêté et conduit au temple d'Artémis devant un officier impérial qui l'accusa de magie maléfique et voulut le mettre à mort. Jean se mit à prier Dieu, et le temple s'effondra sans porter atteinte à aucune vie humaine.
  • Pendant son voyage d'exil vers Patmos, il guérit par ses prières les soldats de son escorte qui avaient tous la dysenterie, et en arrivant dans l'île, il guérit aussi par ses prières le fils d'un notable de l'île, atteint d'un « esprit impur », ce qui lui permit de baptiser toute la maisonnée dès son arrivée.
  • Un autre jour, à Éphèse, entouré d'une foule de disciples et d'habitants, il bénit la dépouille d'une femme particulièrement pieuse, nommée Drusiana, et celle-ci ressuscita.
  • Au moment de sa mort, il se fait creuser une fosse et y descend en priant Dieu. Dès qu'il a fini sa prière, il est entouré d'une lumière si vive que personne ne peut la regarder. Une fois la lumière disparue, on trouve la fosse remplie de manne divine. Une autre version de sa mort veut qu'il se soit fait enterrer encore vivant et recouvrir de terre par ses serviteurs, mais, lorsque ses disciples arrivèrent et voulurent le déterrer, il avait disparu. Tous pensèrent que son corps avait été ressuscité et était monté au ciel, selon la parole de Jésus-Christ répondant à Pierre qui le questionnait sur Jean : « Si je veux qu'il reste jusqu'à ce que je revienne qu'est-ce que cela te fait ? » (Jean XXI:22).

Le diable  dans cette représentation ne peut pas être le père de Sainte Barbe

La légende de Saint Barbe veut que le père de celle-ci après avoir décapiter sa fille,il fut foudroyé par  notre DIEU chrétien ,il ne resta de lui que ces cendres et il fut  ,de ce fait, damné au feu de l'enfer.

http://kergranit.free.fr/Textes/Lannelec.htm


Avant de se mettre en chemin, Tobie fait la connaissance miraculeuse de celui qui sera son ange gardien et qui se cache sous les traits d'un jeune homme. L'Archange (c'est bien lui) qui  lui sauve la vie tout d'abord, alors qu 'il se lave dans le Tigre, Tobie va se faire dévorer par un immense poisson. Tobie tue le poisson et Saint Raphaël lui conseille d'en garder le fiel, le coeur et le foie "qui serviront plus tard à guérir la vue de son père".En chemin, l'Archange incite Tobie à se marier avec Sara, fille de Raguel. Possédée par le démon Asmodée, bien que toujours pure, Sara a déjà eu sept maris, tous morts durant leur nuit de noces. La sincérité du sentiment de Tobie, aidé par l'Ange, met en fuite  le Démon Asmodée, L'ange Raphaël le saisit enfin, l'enchaîna dans le désert de la Haute-Egypte. Il demeure dans une grotte auprès de la ville de Saata ou Taata. Tobie put enfin épouser Sara non sans avoir reçu un conseil éclairé de l'ange : « Il faut garder la continence avec elle pendant trois jours, et prier Dieu tous deux ensemble. » (Génèse VI, 16, 17 et 18) et qu’il y faut faire grillé le cœur d’un poisson sur des charbons ardents. et le mariage a bien lieu. Raguel couvre son nouveau gendre de bienfaits. Saint Raphaël qui a poursuivi sa route revient avec l'oncle de Tobit et le prêt qui lui fut consenti vingt ans auparavant. Tout le monde retourne à Ninive, où Tobie, désormais riche, bien marié, véritable fils prodigue, donne à son père le médicament conseillé par Saint Raphaël. Tobit retrouve la vue. L'Ange dévoile alors sa vraie nature et retourne au ciel, après avoir conseillé à son jeune compagnon de voyage et à son père de toujours continuer à prier et à faire le bien autour d'eux.

Extrait d'un article de Robert Jammes en date du 16 septembre 1986


Notre ange de ce bas relief n'a pas les attributs du soldat de Dieu qu'est saint Michel. Il marche et il accompagne le Démon pour l'enfermer dans les feux de l'Enfer .Tel est  l' archange saint Raphael ( En hébreu Repha’el, le nom de Raphaël signifie « Dieu guérit.) . Il est l’ange gardien, le chasseur qui enferme le mal dans les feux de l'Enfer ,il est le médecin ou le guérisseur.  

 Sainte Victoire après avoir chassée le Dragon du domaine des hommes et des animaux demanda de l'aide à son Ange gardien  Saint Raphael ( le ciel) pour enchaîner  le Diable ( le dragon païen) dans son  territoire, les profondeurs des grottes souterraines du Gouffre, qui est aussi  un lac de feu éternel des enfers dans les légendes locales..On ne  tue pas le Démon mais on le chasse et on l'enferme dans son univers les profondeurs de la Terre qui ne doit pas au jamais s'en échapper.
 
Dans la légende italienne de Sainte Victoire, elle ne tue pas le dragon mais elle ne peut que le chasser du territoire  des hommes et des animaux qu'il s'était approprié .La légende italienne de cette sainte ne nous dit pas où s'est réfugié le Dragon. Il est possible à la Renaissance  dans la version orale locale du Huelgoat de cette  légende de sainte Victoire ,on a incorporé celle du livre de Tobie de la Bible et son ange gardien ,l'Archange saint Raphael et de Sara toujours vierge qui eu sept maris, tous morts durant leur nuit de noces qui ressemble à si méprendre aux légendes huelgoataines .
La légende dorée occultée de sainte Victoire du Huelgoat
Elle était autrefois glorifiée une sainte Victoire et ses reliques au Huelgoat. 
(Une princesse, une sibylle prophétesse,une grande prêtresse chrétienne, une vierge guerrière au glaive, une Vierge sauroctone  et une martyre virile.)
Le premier évêque du sanctuaire de la civitas des Osismes était elle une femme?Telle est aussi Sainte Genevieve le premier évêque de Paris et non pas le mythique saint celtique céphalophore saint Denis pour Lutèce de la civitas des Parisii et son Nematon du Lendit .
Sainte Victoire figure dans la série des 22 martyres des mosaïques de Saint -Apollinaire-le-neuf à Ravennes , joyaux de l'art bysantin du VI ème siècle,où elle voisine avec son amie Sainte Anatolia ,son martyr elle fut étranglée. Cette légende chrétienne est une des plus ancienne d' inspiration celtique .Elle a été composée en 396, sous l'empire romain  christianisé, sous Théodose par saint Victrice premier évêque attesté gallo-romain de Rouen ( deuxième plus grande ville de Gaule après Lyon) lors de son séjour en Italie ,il y en fait une Sabine italienne,vu que la Gaule était toujours à cette époque  une terre païenne à évangéliser.  Je viens découvrir cette légende de Sainte Victoire occultée en France sur un site italien. Comment cette sainte  italienne sauroctone, avait elle aussi ses reliques au fin fond de la Bretagne au Huelgoat?

La christianisation de l’espace  Gaëtan Desmarais

Le culte des martyrs s’est alors progressivement constitué. Il déboucha sur le renversement de la représentation collective de la mort qui avait jusque-là prévalu. Celle-ci n’était plus seulement maléfique, impure et opposée à la vie. Le mort saisissait le vif. L’euphorie cessait d’imprégner seulement la vie. Elle investissait la fusion du mort et du vif. La victime innocente et sanctifiée supplanta le héros mythologique, bouc émissaire coupable et divinisé. Le lien social ne reposait plus sur l’efficacité d’un meurtre collectif, mais sur une révélation qui réfute les prétentions de la violence sacrificielle. L’interdit relatif à l’établissement des vivants dans les domaines de la mort était levé.

http://revues.unilim.fr/nas/document.php?id=2170#http://revues.unilim.fr/nas/document.php?id=2170#ftn18

Je pense que ce bas-relief représente bien le martyr de sainte Victoire elle a tous les attributs d'une grande prêtresse guerrière chrétienne, ca va de soi ,une Vierge et une martyre ,signes de sainteté des femmes pour le christianisme. Cette sainte vierge sauroctone  avait été la sainte patronne au Huelgoat et à Berrien et non  l' adolescente Sainte Barbe et son  martyr morbide écrit par des hommes soit disant de Dieu, que le clergé local l' imposa tardivement comme sainte patronne  à la paroisse de Berrien dont Huelgoat n'était qu'une trêve. Toutes deux sont des  princesses , des vierges qui ont refusées le mariage et qui ont été immolées  par un coup de glaive .
Le mystère du martyr de Sainte Barbe  "Ar Meneg eus santez Barba." écrit en breton par des missionnaires inquisiteurs en terre païenne en 1557 est à l' origine de la popularité de cette sainte  grace à  la description des scènes morbides de son martyr et ainsi le clergé local a  put détrôné dans la paroisse de Berrien  la légende dorée de sainte Victoire ,la sauroctone  , la prêtresse au glaive , la sainte émancipée qui combat seule le dragon des grottes qui  se permet de donner des ordres aux hommes, son martyre est celui  de la mort d'un glorieux guerrier, le glaive dans le coeur .Une telle légende où la femme est une héroïne "male" devait être plus vénérer dans une société dirigée par les hommes .Sainte Victoire devait laisser sa place à une fille soumise au pouvoir paternel et aux institutions qui retrouva la liberté en tant que femme que dans le martyr ;elle est transformée en homme seule une femme <  male > peut garantir la valeur du témoignage dans les deux sens du terme, parole de vérité ou martyre .Elle a pu ainsi devenir une sainte et avoir une place égale aux hommes au Paradis près de Jésus.

 
Ce bas- relief arrondi sculpté sur bois est à décrypter .Ce n'est pas le martyr de la vierge la Sainte Barbe  décrit dans le mystère ( drame religieux) ,buhez santes Barba de,1557 mais le martyr de la vierge prêtresse guerrière  ,la sauroctone , sainte Victoire  sainte occultée  par le clergé français?
Cette représentation du martyr de sainte Victoire est unique.
 Ma première version avant que je découvre récemment la légende dorée de saine Victoire était La vierge Sainte Barbe
.Cette representation se passe sur une hauteur  rocheuse  dans une lumière d' un ciel d' hiver. elle est fêtée le 4 Décembre. Les figurants sont un juge qui acquiesce la décapitation de la jeune vierge à la tête découverte et aux pies nus par le père de sainte Barbe représenté en un soldat barbu portant un bonnet phrygien que porte habituellement les Démons païens  dans la symbolisme chrétienne (l'attribut de Dionysos-Cernunnos qui partage avec Mithra) et qui est habillé à l'antique et l'angelot, représentant le messager de l'Esprit-Saint ,qui tient  la couronne de fleurs et de fruits du  martyr qui est aussi un symbole de  la Déesse Diane.   
Je suis pense aujourd'hui que c'est bien le martyr de Sainte Victoire qui est toujours vénérée en Italie.
La légende dorée du martyr de sainte Victoire  raconte: Un décret  en 253 du Pontife du Capitole nommé Giuliano fut  envoyé à Trebula  par un commissaire nommé Taliarco ( Il y a aucune trace de l'édit de Dèce  de cette soi -disant  persécution des chrétiens, alors que l'empire gréco-romain entretenait des archives pour tout. ).  Ce dernier se rendit chez Victoire avec une statuette et la força à adorer la déesse Diane. Sur son refus, il la tua d’un coup de glaive  La sainte fut mise dans un sarcophage et elle fut placée dans la grotte où elle avait chassé le dragon .
Cette representation  de ce bas-relief se déroule dans un sanctuaire:la sainte et son bourreau ont les pieds nus « retire tes sandales car tu es sur une terre sainte » (Ex. 3:5 et Jos 5:15) ;cette scène est à l'intérieur  d'une cavité sur une hauteur où l'entrée de la grotte qui laisse passer  la lumière d' un  ciel d' hiver ou d'une nuit de pleine lune ( Diane est la déesse lunaire ) et où  la sainte est à genou , comme assise sur une stèle taillée par l' homme et elle a ses pieds nus sur une roche plate comme celle des hauteurs du Huelgoat  .
Elle  fut martyrisée en hiver le 18 décembre (1)  et elle est fêtée ,5 jours plus tard le 23 Décembre .L' homme en robe,  ressemble beaucoup  à notre saint Yves patron du Huelgoat  mais par sa gestuelle il est le Pontife du  Capitole qui en fait le grand prêtre  du culte de Sol Invictus Soleil invaincu   patron principal de l’Empire romain mais sous Aurélien vers 270 , c'est lui qui a fait du 25 décembre (jour suivant le solstice d'hiver) une fête officielle (dies natalis solis inuicti). Un temple était dédié au Soleil au pied du Capitole au Champ de Mars, il était servi par un nouveau collège de prêtres, les pontifices Solis. Il soulève sa robe ,il montre sa cuisse,( symbole de la naissance de Dionysos) c' est qu'il est en train d' escalader  le rocher du tertre accédant à la grotte de la scène du martyr de la sainte ( Au moyen-age ,l' ascension nocturne était associé aux pratiques diaboliques des sorciers.) , il tient ainsi sous son aisselle  un objet dorée :un livre qui symbolise  la statuette en or de la déesse Diane  que la sainte doit honorer(C’était d’ordinaire devant la statue de l' empereur qu’on traînait les chrétiens aux martyrs ).
Comme une païenne ou un homme,cette sainte n'a pas la tête couverte(C’est pourquoi la femme doit avoir la tête couverte, signe de sa dépendance par respect des messagers de Dieu.  (1 Cor 11, 10).,  Elle est à genoux sur un  perron  symbolisant  aussi son futur tombeau,elle a sa main droite sur ses seins .Elle fut exécutée  d' après la légende  le sein et le coeur transpercés d'un glaive, la mort glorieuse de tout guerrier male. Elle a la gestuelle avec sa main gauche ,celle du diable, du refus au prêtre païen d' honorer sa statue de la déesse Diane .
Le soldat barbu, les pieds nus chaussé de guêtres de peau de bête, portant un bonnet phrygien que porte habituellement les Démons païens dans la symbolisme chrétienne (l'attribut de Dionysos qui partage avec Mithra et de Sol Invictus) est le commissaire qui est la personne chargée par une autorité supérieure d'exécuter en son nom .( il a  bien le visage d'un lépreux que la maladie l'emportera six jours plus tard nous dit sa légende.).
L'angelot qui tient une corbeille  qui symbolise son martyr et qui est aussi la couronne de sa Victoire sur le dragon  et est aussi un attribut de la déesse Diane .l'angelot a un de ses  pieds nus sur une butte comme celle du Kastell ar Gwibel et d'où une flamme  dorée s' élève des profondeurs de  la terre qui ensuite sort de son sexe tel un  Serpent .Le paysage de ce bas-relief ressemble à celui du Huelgoat vu des hauteurs de la chapelle sur la forêt et son Gouffre du Diable .  
tGrand livre des saints: culte et iconographie en Occident Par Jacques Baudoin
Sainte Victoria d' Aldhelm du jubé de Notre Dame de Brennilis
Grand livre des saints: culte et iconographie en Occident Par Jacques Baudoin
 
http://revel.unice.fr/loxias/index.html?id=8506
http://www.mythofrancaise.asso.fr/4_bullet/43_article.html
DANIEL, BEL ET LE DRAGON (Dn.14)

La légende dorée de sainte Victoire , sainte Vierge martyr, au glaive et sauroctone

Elle avait ses reliques qui étaient vénérée dans la chapelle Notre Dame des Cieux au Huelgoat.

Lors du pardon  de Notre Dame des Cieux en 1855, On part de la chapelle pour se rendre à l'église, en tête  de la procession, est portée par des jeunes gens en pantalons blancs et en habits noirs la grande bannière. Deux longues files de pèlerins suivent un cierge allumé à la main (en 1855 il y en avait 200) ». «  des hommes vêtus comme les porteurs de la bannière, portent un reliquaire renfermant les reliques de St- Yves . . Vient ensuite une autre bannière ayant d'un côté l'image de N.-D. des Cieux et de l'autre celle de l'ange gardien. Elle est suivie d'un second reliquaire contenant les reliques de Sainte Victoire, et de la statue de la Sainte Vierge; ces trois objets sont portés par des jeunes filles vêtues de blanc. La procession arrivée à l'église s'y arrête quelque temps.

A la lecture de sa légende dorée de cette sainte Vittoria italienne qui avait ses reliques dans la chapelle Notre Dame des Cieux et qui est une sainte sauroctone  comme saint Pol de Léon prouve que le mythe païen du Dragon a bien excité aux siècles passés au Huelgoat.

http://it.wikipedia.org/wiki/Santa_Vittoria_(romana) sa vita en italien

 Cette légende a été composée en 396 par Victrice (Victricius), évêque de Rouen (330-409 .)Elle ne peut être que d' inspiration celtique vu l'époque et non latine.

 


Pourquoi le culte d'une sainte guerrière Sabine au pays des Osismes romanisés de la légende des hautes terres de la Ville d'IS.

Grand livre des saints: culte et iconographie en Occident Par Jacques Baudoin

Il faut rechercher  dans les mythes fondateurs de Rome: celui de l’enlèvement des Sabines et celui de Tarpeia  une héroïne de la guerre sabine, fille de Sempronius Tarpeius, que Romulus avait nommé gouverneur du Capitole. Elle aurait livré la citadelle de Rome aux Sabins, alors en guerre contre les Romains. Tarpéia s'éprit du roi des Sabins Titus Tatius. Elle décida alors de trahir ses compatriotes en livrant à celui-ci la citadelle du Capitole, en échange de son amour. Titus Tatius promit alors le mariage à la jeune fille, puis se parjura : après que les soldats sabins se furent introduits dans les lieux, Tatius la fit écraser sous les boucliers de ses hommes. telle AHES la pécheresse, celle qui livra les clés de son père de KER-IS au prince barbu!

.Tarpéia fut enterrée sur le lieu de sa mort et la colline est nommée Tarpéienne (mons Tarpeieus) jusqu'à ce que Tarquin l'Ancien consacrât le lieu à Jupiter. Le nom resta toutefois attaché à la roche Tarpéienne (saxum Tarpeium), qui servait à précipiter les criminels, et notamment les traîtres à la patrie. La forme du nom Tarpeia n'est pas latine mais sabine. La forme originelle *tarqueia et de sa base tarqu- auraient le sens de « vaincre ». Ainsi le mons Tarpeius, autre nom du Capitole, serait le « mont de la victoire » et Jupiter Tarpeius « Jupiter, dieu de la victoire ». Cette étymologie est en accord avec la forme primitive de la légende, celle d'une Tarpeia, vierge guerrière

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ys

Notre Kastell-Gwibel du Huelgoat a étrangement les mêmes mythes de ceux de la roche Tarpéienne romaine.

Il y a aucun doute en 396 Victrice (Victricius), évêque gaulois de Rouen  s'est  inspiré  des mythes des Osismes pour la composition de sa légende de Sainte Victoire. Les légendes de la princesse pécheresse AHES et des reliques de sainte Victoire au Huelgoat, prouvent bien cela .


La légende doréee italienne de Sainte  Victoire.

 Cette légende comme celle de sainte Barbe se passe comme toutes  les autres légendes chrétiennes sous le mythe de la persécution des chrétiens de Dèce vers 250 ;il y a aucune trace de l'édit de cette persécution, alors que l'empire gréco-romain entretenait des archives pour tout. En fait ce mythe chrétien évolua en une certitude au Moyen-age dans toutes légendes dorées.

La sainte figure dans la série des 22 martyres des mosaïques de Saint -Apollinaire-le-neuf à Ravennes , joyaux de l'art bysantin au VI ème siècle , où elle voisine avec son amie Sainte Anatolia qui fut étranglée.

Il était sur le territoire de Trebula (en Italie) un énorme dragon dont  le souffle pestilentiel  était en train de faire mourir les hommes et les animaux. Domitien, seigneur de Trebula, se rendit dans l'endroit où était exilé Victoire, et la pria pour sauver sa ville du dragon. .

Victoire:lui dit "Si tu abandonnes les idoles pour adorer le Christ, je vais vous montrer comment ce dragon fuira loin de vous et il ne vous opprimer plus.

Dites-moi quand vous ferez disparaître ce dragon,  je deviendrais moi-même chrétien avec tous ceux de mes habitants.

Ensuite, Victoire lui dit: «Dès ce surlendemain quand  viendra à chanter le coq et au nom de Jésus-Christ, je le ferais fuir  loin de votre territoire. La Sainte comme elle l'avait promis deux jours après, il se rendit dans la ville de Trebula. Domitien accepta que tous les citoyens aillent à la grotte du dragon. Victoire pleura: «Au nom du Seigneur Jésus-Christ quitte cet endroit, mauvais dragon; je donne crédit à Dieu vivant et vrai, ne soit pas là où les gens et animaux vivent,laisse la place aux hommes, où l'agriculteur puisse labourer. Par ailleurs,je fais écho à la voix à tout homme. " .Puis, le dragon sortit de sa tanière, courant rapidement, presque comme s'il avait été battu et fouetté. , il n'y eu plus trace de lui. car elle avait chassé le dragon, Victoire pénétra dans la grotte du dragon et  convoqua le peuple elle dit: « Écoutez-moi tous: Dans ce lieu vous construirez un oratoire que et vous ferez de vos filles  des vierges. Dans un court laps de temps plus de 60 filles sont devenues ses disciples par son Saint-enseignement de ses hymnes, ses psaumes et ses cantiques.

Après trois années, cependant, Un décret  en 253 du Pontife du Capitole nommé Giuliano fut  envoyé à Trebula  par un commissaire nommé Taliarco.  Ce dernier se rendit chez Victoire avec une statuette et la força à adorer la déesse Diane. Sur son refus, il la tua le sein transpercé d'un glaive La sainte  fut mise dans un sarcophage et elle fut placée dans la grotte où elle avait chassé le dragon.

(La date persécution  des chrétiens  de l'empereur Dèce est en fait en 250)

  Elle  fut martyrisée le 18 décembre  (1) et elle est fêtée ,5 jours plus tard le 23 Décembre .

La légende affirme qu'elle a été poignardée dans le coeur (le sein transpercé d'un glaive). Dans sa légende il est  indiqué que son meurtrier a été immédiatement frappé par la lèpre, et est mort six jours plus tard.

 (Ses attributs sont  uniques pour une sainte et une femme ;ils sont ceux de la noblesse, de la prêtrise et de la virilité :un glaive dans le coeur (le sein transpercé d'un glaive)., un dragon et un taureau.(2)

Elle appelle à la pluie.

 (1) Le 18 décembre était la fête d' Epona (( l' Athena celtique au cheval ) et la Saint Sébastien  en orient.

(2) Le taureau dans la religion chrétienne est l' attribut  du prêtre sacrificateur du temple .

(3)Un autre attribut  prouvant qu' elle est une prêtresse tel le prêtre prophète ELIE.

Que d' intervalles de temps cités dans cette légende? Elle chasse le démon  le surlendemain  quand on la pria pour sauver sa ville du dragon par le seigneur local. . 3 ans après fut son martyr. Elle  fut martyrisée le 18 décembre (1) et elle est fêtée ,5 jours plus tard le 23 Décembre (deux jours avant Noel)  ,son meurtrier a été immédiatement frappé par la lèpre, et est mort six jours plus tard.

Elle  ressemble à si méprendre à la légende fondatrice du diocese du Léon au détriment  de la civitas des Osismes ,celle du combat du dragon et de saint Pol de Léon. Mais ici une femme combat seule le dragon. Cette légende a été composée en 884 par Gurmonoc, moine de Landévennec, elle est postérieure de plusieurs siècles à celle de sainte Victoire composée en 396 par Victrice  évêque de Rouen.  

DANIEL, BEL ET LE DRAGON (Dn.14)

Une femme ouvrant la gueule d'un Démon ( chapelle de Saint Herbot)

Le bas-relief du chancel  de la chapelle de Saint Herbot représentant:Sainte Victoire ouvrant la gueule du Démon.

Le Ménage de la Vierge , sa fontaine miraculeuse et la tombe de la Vierge.

Est elle la fontaine féerique des Romans de la Table ronde?

http://www.cassicia.com/FR/Vie-de-sainte-Victoire-vierge-et-martyre-a-Rome-Fete-le-23-decembre-No_1130.htm

La  chapelle des Cieux  XVI Sciécles
 
http://q.liberation.fr/photo/354546/?modified_at=1322134765