La croix neuve Ar Grois Nevez Le carrefour des trois mers
La Manche, l'Atlantique et la Rade de Brest
La conquête romaine est le fait majeur dans l'histoire des Celtes continentaux, elle marque la fin de leur indépendance et le début d’un long processus de romanisation qui, dans notre région sera très limité.
A Plouyé-Huelgoat, nous avons, sur une ancienne voie romaine menant deCarhaix (= Vorgium-Petibonum, la capitale de l' élite des Osismi romanisés) vers Landerneau , le hameau de Kerromen, un composé de ker et de romen (= le hameau romain). Non loin de là, sur cette même voie, un autre nom de hameau au Huelgoat : (ar) Hef Koz (= le Vieux Tronc), au Huelgoat, nous ramène aussi au latin ; l’élément Hef, forme mutée de kef (tronc), venant de cippus, avec, après la chute de la désinence, mutation du -pp en -f. ( réf Jean-Marie Ploneis)
C'HOARI AN DRO : KAOUD PERZ E SANTELEZ AL LEC'H PE E SANTELEZ AN HINI A ZO ENORET EL LEC'H-SE.
. Faire le tour : avoir part à la sainteté du lieu, ou à la sainteté de celui qui est honoré en ce lieu.
La tradition veut qu'autrefois au Kroiz-neve , la Croix neuve était le terme d'un troménie où les mères se rendaient avec leurs enfants, le premier dimanche de Mois de Marie. La tromenie partait de l' église Saint Yves au bourg ,puis les femmes faisaient une visite à chapelle Notre Dame des Cieux, plusieurs fois elles faisaient en marchant ou à genoux le tour à l'intérieur ou à l'extérieur de la chapelle Notre Dame des Cieux. . Aujourd'hui subsiste non loin de la croix neuve un tronc à offrandes où les pèlerins déposaient leurs oboles (en fait du beurre et non de l' argent). la tradition veut qu'il le soit? ( il date pour moi de l' époque gallo- romaine, une borne millaire de droit de passage).
Je pense que cette tromenie le point final n'était pas cette Croix mais la fontaine de la chapelle dédiée au fils né du viol de Sainte Nonn :Saint Divy (David) de Kerannou. la fontaine aujourd'hui n'est qu' une mare et la chapelle a disparue.On y portait les enfants malades ,on les plongeait dans cette fontaine, on y jetait leur linge; s'il surnageait, c'était signe de retour à la santé, si non c'était signe de mort.
"Le premier lundi de Mai, tous les habitants de la paroisse, grands et petits, viennent faire une visite à Notre Dame de Brennilis, depuis 4 heures du matin jusqu'à 8 ou 9 heures du soir, plusieurs font en marchant ou à genoux le tour à l'intérieur ou à l'extérieur de l'église. Cet usage date, dit-on, de temps immémorial ; quelque soin que j’aie pris pour en connaître l'origine, personne n'a pu me renseigner" en 1856 par le recteur, M. Combot
ll existe près de la chapelle de keraznou une fontaine qui a été autrefois l'objet de certaines pratiques superstitieuses : le premier jour de Mai, on y portait les enfants malades dé la paroisse et des paroisses voisines, on les plongeait dans cette fontaine, on y jetait leur linge; s'il surnageait, c'était signe de retour à la santé, si non c'était signe de mort. Ces immersions d'enfants et de linge ont totalement cessé à Brennilis (note de M. Combot, recteur, 1856)."
Dès l'Antiquité l'excellence de la situation du pays de Berrien- Huelgoat au point de vue stratégique et économique n'échappe pas aux peuplades armoricaines: il est attesté qu' au Vieux-tronc (Ar Heff- koz ) était un des deux anciens carrefours de la voie gauloise (ar hent-meur) puis royale Landerneau Ancenis -Angers- Elle reliait Rome au franchissement de la rivière de l' Elorn à La Roche- Maurice près de Landerneau via les plages d'embarquations pour la Bretagne insulaire ( ancienne nationale 164) ( aujourd'hui ici elle est appelée axe Lorient Roscoff , aux chemins qui traversent les Monts d'Arrée en passant par le bourg du Huelgoat à l' abbaye du Relecq en Plouneour-menez .(le chemin d' Ahés=( ar hent-Ahes) . qui relie le Centre Bretagne aux côtes maritimes nord et sud, permettant la traversée de la péninsule Armoricaine pour aller de la Manche ( l' Aber -wrac'h) vers les côtes de la Cornouaille . Il ne passait pas par le carrefour gallo-romain de Carhaix mais autour du camp d'Artus", un vrai oppidum, celte du type "murus gallicus non pas gallo-romain comme il est dit sur le site l' Office du tourisme
Le toponyme caraes ,on le trouve ici ,c'est Karhaes Vihan ,le nom du village déserté et il est situé à proximité du passage de pierres aujourd'hui disparu de la voie Royale.Ce terme désigne sans doute un karr(eg)-Aès, les rochers d'Aès, ce qui nous conforte dans l'idée de filiation entre le Gewr et Aès. Des scories de réductions par fusion du minerai de la mine de Berrien- Huelgoat ont été rétrouvés en 1999 et ils ont été daté par thermoluminescence de la période gallo- romaine )
Dès l'Antiquité l'excellence de la situation de Berrien-Huelgoat au point de vue stratégique et minière n'échappe pas aux peuplades armoricains et aux marchants phéniciens, grecs puis romains : il est attesté qu'il était l'un des anciens grands carrefours avec celui de Croix Peulviny en Berrien qui relient le Centre Bretagne aux côtes maritimes nord ,ouest et sud, permettant la traversée de la péninsule Armoricaine pour aller de la Manche vers les côtes de la Cornouaille Ainsi le transport terrestre de l' étain de la Cornouaille insulaire et l' ambre de la mer Baltique via la Méditerranée Rome et Athènes passait par ici permettait aux marchandises de contourner par terre les nombreux récifs de notre pointe bretonne de la mer d'Irlande et ses courants et vents marins défavorables à l' entrée et à la sortie de la mer de Bretagne , c'est aussi le carrefour qui mène à la Rade de Brest et la vallée de la Loire via Rome .Fut il déplacer par celui du carrefour de la cité gallo-romaine de Carhaix je ne le pense pas . la richesse de Vorgium du deuxième siècle venait des rentes des exploitations des filons d'argent de Berrien et de Plélauff mais là nous sommes chez les Vènétes ?
Il est attesté vu son nom qu' au Vieux-tronc (Ar Heff- koz ) était un des deux anciens carrefours de la voie gauloise (ar hent-meur) puis royale Landerneau Ancenis -Angers- Elle reliait Rome au franchissement de la rivière de l' Elorn à La Roche- Maurice près de Landerneau via les plages d'embarquations pour la Bretagne insulaire ( ancienne nationale 164) ( aujourd'hui ici elle est appelée axe Lorient -Roscoff , aux chemins qui traversent les Monts d'Arrée en passant par le bourg du Huelgoat par la vallée de la rivière du Gouffre au croisement des trois évéchés à Trédudon à l' abbaye du Relecq en Plouneour-menez .(le chemin d' Ahés=( ar hent-Ahes) . qui relie le Centre Bretagne aux côtes maritimes nord et sud, permettant la traversée de la péninsule Armoricaine pour aller de la Manche ( l' Aber -wrac'h) vers les côtes de la Cornouaille . Il ne passait pas par le carrefour gallo-romain de Carhaix mais autour du camp d'Artus", un vrai oppidum, celte du type "murus gallicus non pas gallo-romain comme il est dit sur le site nul de l' Office du tourisme
Il est située en bordure de l'ancienne voie romaine,au carrefour de deux voies gallo-romaines et sur les hauteurs de la ligne de crêtes du bassin de Carhaix et à la porte des Monts d'Arrez.(il devait sûrement avoir à cet endroit , vu son nom ,une stele armoricaine à la place du calvaire qui ne date que du XVII siècle )
HISTOIRE Le navire romain gisait depuis plusieurs centaines d’années au large de Roscoff
L' écusson ovale stylisé dans la pierre du socle du calvaire est emblématique,il fait penser à une salamandre avec sa longue queue et ses toutes petites pattes dans son oeuf .Il doit être la représentation de l' oeuf du serpent ou le Dragon celtique.
Le motif sur de la pierre du Dragon ou du serpent dans un oeuf associé à l'arbre (Ici le haut tronc de la Croix Neuve, tel un arbre de pierre) est la signification symbolique d 'un rituel ancien de fécondation (Il était d'usage de faire une visite à la chapelle en revenant du pèlerinage le premier dimanche de mai. à la Croix Neuve où les mères se rendaient avec leurs enfants. ) comme étaient l 'Oursin fossile du tumulus de Leintan et l' oeuf du serpent des druides.
La coutume dravidienne marie aussi entre eux, les arbres, substituts des hommes. Ainsi, en Inde du Sud. un couple n'arrivant pas à procréer se rend au bord de l'étang ou de la rivière sacrée, le matin d'un jour faste. La. les deux époux plantent côte à côte deux plants d'arbres sacrés, l'un mâle, l'autre femelle, et enlacent la tige droite el rigide de l'arbre mâle avec la tige souple de l'arbre femelle. Le couple d'arbres ainsi formé est ensuite protégé d'un enclos, afin qu'il vive et assure, avec sa propre fécondité, celle du couple humain qui l'a planté (Boua. 8-9). Cependant ces arbres ne sont, jusqu'alors, considérés que comme fiancés. Il faut un laps de temps d'une dizaine d'années pour qu'à l'occasion d'une nouvelle visite la femme stérile, opérant seule cette fois-ci, se rende au pied du couple sylvestre et dépose entre les racines des deux arbres, toujours enlacés, une pierre*, longtemps lavée par les eaux de la rivière ou de l'étang sacré, et gravée d'un couple de serpents enlacés. Alors seulement, se produira l'union mystique des arbres sacrés et la femme deviendra mère. L'association des symboles eau-pierre-serpent-arbre dans ce rituel de fécondation est particulièrement significative.
La Dame blanche
La tradition veut qu'autrefois la Croix neuve était le terme d'un pardon dont la procession partait du bourg. Aujourd'hui subsiste non loin de la croix un tronc à offrandes où les pèlerins déposaient leurs oboles.
Il était d'usage de faire une visite à la chapelle en revenant du pèlerinage le premier dimanche de mai. à la Croix Neuve où les mères se rendaient avec leurs enfants.
A propos de l'érection de cette croix voici le récit rapporté par le curé NAISSANT :« Un bon vieillard plus respectable encore par la foi antique que par son âge, se rendant du Huelgoat chez lui en passant sur l'emplacement actuel de la croix, y vit une belle dame qui lui donna une certaine somme d'argent pour ériger cette croix en pierre. Elle lui assura que cette somme suffirait à la dépense. Notre homme fut d'abord peu ému de cette rencontre, il ne songea à cette vision céleste qu'après que cette dame eut disparue à ses yeux, sans qu'il s'en aperçut. Persuadé que Notre-Dame des Cieux lui avait apparu, il s'adressa dès qu'il put à un tailleur de pierre pour lui faire sa commande. Mais ce qui l'étonna beaucoup et lui fit croire de plus en plus qu'il avait reçu la faveur d'une vision céleste, c'est que ce tailleur de pierre lui demanda pour prix de la confection et de l'érection de cette croix, la somme que cette belle dame lui «avait remise à cet effet, et qu'il pensait insuffisante ».Ce texte ferait remonter la croix au XIXe). Mais la croix date du XVIII est située à un carrefour. de voies gallo-romaines.
Dans ce récit rapporté en 1855 par un curé bien avant les apparitions de Lourdes en 1858 est en fait la trame de la légende encore vivante, dans une population locale qui croyait fermement de l' existence réelle ,de la Dame blanche nom donnée aussi aux Fées ou Belle Dame par notre curé.
C'est trop clair dans ce récit ou ce conte ,notre curé croit aussi au mythe de la Dame blanche de ses ouailles .mais non la païenne AHES , la déesse mère mais c'est celle d'une vision céleste la Vierge de la chapelle An Intron Varia AN NEON.
Les milliers de pèlerins venaient vénérer dans son sanctuaire la Vierge du Huelgoat lors du pardon. Leurs dévotions ressemblent plus au culte païen de la Déesse mère et ses attributs du coté obscure que celle du dogme de l' Immaculée Conception .Elle protège d'une mort violente ,elle est la Vierge qui donne la Victoire comme nous le dit bien la légende de la création de la chapelle an Intron Varia AN NEON c'est un veux à la Vierge pour avoir la Victoire et la mort des ennemis lors d'une guerre. Elle est celle qui protège des chutes , des noyades ,des chemins et ses carrefours d'où arrivent les grandes pestes et les grands dangers et bien sur des aléas la maternité .
Les soit disant miracles dus à la dévotion d'an Intron Varia AN NEON dans le texte qui suit m'interpelle ,ils sont de deux ordres la chute et la noyade dans les eaux tumultueuses comme ceux qu' on raconte dans les légendes des sacrifiés à AHES précipités de son Kastell ar Gwibell sur les rochers du torrent du Gouffre du Diable .
Ce curé ne peut pas le dire dans ce texte ,il y a du paganisme chez ses ouailles qui se recommandent à la VIERGE de Notre DAME des CIEUX .Elle est la DAME BLANCHE du Gouffre, l' annonciatrice d'une mort violente ,celle qui donne la mort ou la vie, comme lors d'une chute et d'une noyade, Ils se sont recommandés pour eux-mêmes ou les siens en fait en suppliant la Vierge qu'elle ne les emporte pas dans son monde des ténèbres.
Il est logique dès quand on n'a plus cru aux merveilleux ,aux FEES et à la Dame Blanche , la dévotion à la Vierge de la chapelle An Intron Varia AN NEON ,la Dame Blanche soit partie en quenouille
Le tronc à offrande du carrefour de la Crois neuve an heff-koz?? Il aurait eu deux troncs à offrandes aux jonctions qui mènent sur Huelgoat .Ils symbolisent un octroi plus qu'un vulgaire tronc d'une église il fallait bien payer une taxe sur l' argent extrait dans nos mines du Huelgoat à Cesar puis aux seigneurs de ce lieu .!( au XIX siècle un fonctionnaire des douanes permanent était en charge aux contrôles de la quantité d'argent extraite dans les mines) .
La Croix-Neuve N + (lieu-dit sur Plouyé), g. 4 m. XVIè s. Degré. Socle cubique à chanfrein, grand écusson ovale. Fût à pans, griffes, surmonté d'un bras de croix mutilée. Près de la croix, tronc à offrandes, le monument étant situé sur une voie ancienne.
Ce tronc hexagonale en pierre à offrandes situé est sur un carrefour de routes qui date de le nuit des temps , est devenu un péage romain puis un droit de passage sur une route entretenue et protégée par des ordres religieux guerriers . il se peut que ce soit l' ordre du Temple ?
La borne votive milliaire disparue du carrefour de la chapelle Notre Dame des Cieux
La chapelle a été construite, au flanc d'un vallon où coule l'eau des sources, à l'orée des bois et dans l' enfourchure des deux voies gallo-romaines (1) venant des branches de la grande voie romaine (Ar hent-meur) au Vieux-tronc ( ar heff -koz) et celle de la Croix neuve qui rejoignaient en contre-bas de la chapelle une autre vraie voie gallo-romaine nommée la route d' Ahés=(ar hent-Ahes ) qui traverse le bourg du Huelgoat pour rejoindre par les crêtes des Monts d' Arez ,les ports de la Rade de Brest et des cotes de la Manche."Mor-Breizh"
La chapelle a été construite, au flanc d'un vallon où coule l'eau des sources, à l'orée des bois et dans l' enfourchure des deux voies gallo-romaines (1) venant des branches de la grande voie romaine (Ar hent-meur) au Vieux-tronc ( ar heff -koz) et celle de la Croix neuve qui rejoignaient en contre-bas de la chapelle une autre vraie voie gallo-romaine nommée la route d' Ahés=(ar hent-Ahes ) qui traverse le bourg du Huelgoat pour rejoindre par les crêtes des Monts d' Arez ,les ports de la Rade de Brest et des cotes de la Manche."Mor-Breizh"
La stèle haute cylindrique décorée de motifs du bourg de Plouyé de l' Age du Fer.H : 2,58m. d : 1,80m .Elle a été retrouvée lors de travaux dans le bourg . Elle devait être utilisée comme borne milliaire gallo-romaine et borne sacrée pour protèger des mauvais esprits de ce carrefour .Elle est sur l'antique voie gallo_romaine occultée des archéologues Landeleau - la Croix neuve- Le Huelgoat . Les inscriptions latines au burin sur cette stèle en monzogranite porphyroïde à cordiérite et ses grands cristaux du Huelgoat sont impossibles .Les inscriptions devaient être à l' ocre rouge .Elle tiennent plusieurs années sous notre climat breton ? On est ici à trois lieues romaines du Huelgoat et 8 de Carhaix-Plouguer .
Plouyé est l' ancienne paroisse primitive qui englobait jadis Plonévez et ses trèves de Loqueffret et ses marais du Forc'han ( sans le hameau de Brennilis en Plouénez ) et de Collorec ainsi que Landeleau, Châteauneuf et ses trèves du Moustoir et du Quilliou.
La paroisse de Plouguer est celle de la Ville , celle de Plouénez c'est celle de la montagne, Poullaouen c'est celle des bois , Plouyé c'est celle des rivières et ses marais .L'ancienne paroisse de Plouyé sa délimitation primitive était la Voie romaine Carhaix - Landerneau à Pontauban la porte des Monts d' Arrée et les rives du Ster-Aon l'Aulne , de l' Ellez et du Ster -Goanez . Rien à avoir avec une sainte inconnue sainte Hia, Ia ou Ié. Ploie (en 1289), Ploye (en 1311) et Plouye (en 1599). YER terme hérité probablement de l'ancien toponyme près-celtique Atura qui désigne l'eau, plusieurs rivières portent ce nom en France dont l'Yerre affluent de la Seine
Le nom de Vorgium est inscrit sur la borne millaire du C'hra en Mael-Carhaix: À l'empereur César LuciusSeptimius Severus, pieux,obstiné, Auguste, grand vainqueur des parthes arabes et des parthes adiabènes,grand vainqueur des britanniques, grand pontife, père de la Patrie,détenteur de la puissance tribunitienne pour la ? fois, acclamé imperator pour la ? fois, fait consul pour la ? fois, fait proconsul pour la ? fois,6 lieues"" depuis Vorgium.
Elle était à flanc de montagne et son magnifique panorama sur mes Monts d' Arrée! sur la voie gallo-romaine entre le C'hra et Ménez- Roscoajou allant de Carhaix-Plouguer à la borne millaire aujourd'hui disparue du carrefour du sanctuaire de Notre Dame de Kerhir. Ce n'était pas pour rien que les hommes ont érigé là cette pierre de granite au pays des ardoisières . Elle n'est pas une borne kilométrique mais une borne sacrée qui protègait des mauvais esprits des chemins en lui donnant une offrande et en lancant une pierre sur celle çi , elle devait indiquer le sacré aux passants venant de l'Est en voyaient apparaître dans le ciel couchant du soleil le bout du monde le pays des morts la Terre des Teuss des Monts d'Arrée et son grand sanctuaire des géants pétrifiés en pierre et ses entrées des enfers !
.Une lieue gauloise varie entre 2,338 km et 2,475 km en lieue gallo-romaine 2,223 km, soi 13 km , on y a bien la distance pour que les carhaisiens affirment que Vorgium est bien Carhaix. Mais la lieue des gallo- romains de la fin du IIe siècle ou du début du IIIe siècle des gens, terre à terre, comptaient en lieue de temps d'un point à l'autre en intégrant l'état de la route comme nous les automobilistes et non en distances administratives comme les romains, . Un piéton Gallo-romain aurait fait sur une route entretenue alors , environ plus de 4.5 km par lieue d' heure parcourue . 6 heures c'est environ 27 km c' est qui la distance du C'ha en Mael-Carhaix à la borne disparue sur la grande voie romaine du Vieux tronc An heff-koz qui déterminait l'entrée du sanctuaire du vrai Vorgium .
Tout le monde est content: nous les gaulois de Vorgium du Huelgoat-Berrien entre le c'hra et Vorgium 6 heures à pied et de 6 lieues gauloises Vorgium Plouguer des romains de Carhaix-Plouguer et le C'ha !
http://www.persee.fr/doc/abpo_0003-391x_1955_num_62_1_1979
Pontauban, village tout proche
Pontauban,ce village est situé une ligne de crête sur l'axe Lorient-Roscoff sur l'antique voie gallo-romaine;( ar hent-meur )le mot, pont a le sens ici de lieu d'octroi ou de route à péage .Ce lieu est manifestement pour surveiller les passages et le franchissement des monts d'Arrez , protéger les pèlerins certes, mais surtout les commerçants , si peut sures à cette époque.
Le mot Ban , en vieux breton signifie corne mélodie, musique élevé,dressé vers le haut. soi les ramures du cerf. Ban est le nom breton de Cernunnos ,le Dioscure gaulois cornu , dont ses attributs sont les cornes de cerf (le dieu gréco-celtique Apollon est aussi représenté avec des cornes) il est le dieu des cimes des Monts d'Arrez et des marais du Yeun-Elez.
De même, Ban de Benoic est le père de Lancelot du Lac .
Le village de Pontauban est une des portes des Monts d'Arrez et de son dieu Cernunnos (Ban) .
Voyage au bout de l' enfer des bretons
Le frère de notre grand père Guillaume Le Borgne le père de Théo, l 'ancien maire de Landerneau et conseillé cantonal est sur le monument aux morts de Plouyé rescapé du carnage de Maissin le 22 aout 1914 mort des suites de blessures de guerre en 1919. La statue de la veuve de guerre en .cape de deuil est du sculteur René Quillivic .
Merci à ceux de la municipalité de Plouyé pour ce travail de recherche pour le 11 novembre 2018,, il n'est pas inscrit officiellement Mort pour la France. On n'est pas au Huelgoat des chiens ! Mes recherches :Pas de réponse des élus pour inscrire 6 noms sur le Monuments aux morts
La noce de mon grand oncle Guillaume à SCRIGNAC le 9 juillet 1914, le 3 aout 1914 il partait pour son Voyage au bout de l' enfer ! http://an-uhelgoad.pagesperso-orange.fr/scrignac-eured23.htm